
MALDOROR
On raconte que, seul, dans une petite chambre parisienne à la fin du XIXe siècle, un jeune homme qui mourra bientôt à vingt-quatre ans écrivit la nuit un poème maléfique, en plaquant des accords furieux sur un piano de location.
Les portes de l’inconscient, ouvertes sur l’art du XXe siècle, ne se refermeront pas. Seul dans sa chambre de théâtre, Benjamin Lazar, alias Isidore Ducasse, alias le comte de Lautréamont, alias Maldoror, déplie avec précision l’obscurité du chant, ravive l’envahissement des visions, épouse note à note le grand mouvement des métamorphoses.
D’après Les Chants de Maldoror du comte de Lautréamont
mise en scène et interprétation : Benjamin Lazar
Durée 1h40
jeu 20 mai rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation