LE MUSÉE DE LA ROMANITÉ à Nimes
A VISITER POUR ENTRER DANS L’HISTOIRE

Face aux Arènes bimillénaires, en plein centre de Nîmes, le Musée de la Romanité a ouvert ses portes le 2 juin 2018. Bâtiment contemporain conçu par Elizabeth de Portzamparc, ce nouveau musée au rayonnement international constitue un splendide écrin pour présenter au public quelque 5000 oeuvres patrimoniales, dont la valeur archéologique et artistique est exceptionnelle.
Le coeur de Nîmes bat au rythme d’une histoire vieille de 2500 ans
En permanence, l’identité romaine, avec ses monuments phares – les Arènes, la Maison Carrée, la Tour Magne, le Temple
de Diane, etc. –, accompagne Nîmois et visiteurs.
Les découvertes archéologiques, leur préservation et leur réemploi tout au long de son développement assurent à la ville une physionomie exceptionnelle. Nîmes s’est en effet agrandie en tissant des liens étroits entre histoire et modernité. Au tournant du second millénaire, elle poursuit son inscription dans son temps, tout en respectant son passé, avec la construction du Carré d’Art par le Britannique Norman Foster en 1993 et, aujourd’hui, par celle du Musée de la Romanité, face aux Arènes.

CONCEPTION DU MUSÉE —
Important complexe de la culture romaine, à la fois musée innovant, jardin archéologique et lieu de vie, le Musée de la Romanité est l’un des plus grands projets architecturaux et culturels contemporains en France. Ses exceptionnelles collections archéologiques comportent 25 000 pièces, dont environ 5000 sont présentées sur 3500 m². Elles invitent à une expérience historique unique à travers 25 siècles d’Histoire grâce à une muséographie immersive. Nîmes possède désormais un écrin à la hauteur de ses collections archéologiques. Ce bâtiment répond à une triple ambition : préserver ce patrimoine, le partager avec les Nîmois et les visiteurs du monde entier, le transmettre aux générations futures. Son emplacement, en plein centre historique de la ville établit un dialogue unique avec l’histoire de la cité.
LES COLLECTIONS —
Des collections riches et variées : 1 millier d’inscriptions latines – 800 objets en verre – 200 fragments architectoniques – 389 objets en tabletterie (os et ivoire) – 300 éléments sculptés (bas-reliefs et rondes-bosses) – 12500 monnaies antiques et médiévales, mais aussi… Plusieurs centaines de céramiques (sigillée, commune, etc.) D’autres catégories d’objets, moins abondantes, sont d’autant plus précieuses qu’elles s’avèrent plus rares dans le patrimoine nîmois : – 15 panneaux de peintures murales romaines restaurées parmi lesquels une paroi complète du 3e style pompéien (3,50m x 2,30m) Des objets habituellement périssables et dont la conservation est due à des conditions exceptionnelles un fond de vannerie, un ensemble de petits objets en bois, une petite sculpture en ivoire d’hippopotame, provenant de comblements de puits antiques.
Un parcours chronologique et thématique : Structuré en grandes périodes – préromanité, romanité, postromanité –, le parcours invite à appréhender la société en quatre phases : la période gauloise d’avant la conquête, le processus de romanisation, le Moyen Âge et enfin le legs romain, c’est-à dire l’intérêt porté, à travers les siècles, à la civilisation romaine.
