CULTURE

L’EXPOSITION COLLECTIVE « X.Y.Z » A PIERREVIVES

Le domaine départemental Pierresvives s’associe à LINE UP pour accueillir l’exposition collective « X.Y.Z ».

 Exposition du 1er au 26 septembre 2020 dans la galerie de Pierresvives.

L’EXPOSITION —

Imaginée par trois artistes des ateliers Ernest Michel de l‘association LineUP, ENAER, HIEN et OSE, cette exposition marque le début d’une nouvelle année de créations et de projets

Enaer, Hien et Ose se réunissent autour du projet “X.Y.Z” et explorent ensemble leur vif intérêt pour un art qui questionne le social et l’environnement, célébrant le genre humain.
Cette exposition miroite paysages, corps et gestes. Trois axes que ces artistes, bien ancrés dans leur siècle, font se rencontrer sur les cimaises de Pierresvives. “X.Y.Z”, ce sont trois plans de vue qui se succèdent, nous rapprochant progressivement du sujet : des scènes documentées en vue aérienne de Hien, des zooms et plans subjectifs plus intimes d’Enaer, aux plans rapprochés et intrinsèques d’Ose. Trois dimensions du rôle de l’œuvre : qu’elle informe, qu’elle suggère ou qu’elle décrive.

Trois lignes qui s’entrecroisent pour la première fois dans les Ateliers Ernest Michel de l’association LineUP. Enaer, Hien et Ose partagent ce lieu de création et d’effervescence artistique, empruntant chacun des procédés qui divergent. Voyageant dans un récit pictural cisaillé, les partis pris techniques des trois artistes se présentent au public à chaque strate de lecture.

En jouant le sentiment contre la raison, Enaer, Hien et Ose réveillent en nous un spleen estival. Ces œuvres prenant chacune une trajectoire différente, sont résolument convergentes, vibrant à l’unisson.
Lodi Lebon

LES ARTISTES —

ENAER : l’abscisse. Il suggère une vision plus désinvolte de l’humain. Parasol, corps en mouvement, horizon vibrant au zénith : des panoramas tantôt figuratifs, tantôt abstraits par lesquels l’artiste s’amuse à nous dévoiler sa perception de l’été, du visible à l’invisible. Acrylique, dessin et parfois collage, autant de techniques que nécessaire pour figer ces instants de vie. Il donne une place prépondérante au détail et à la décomposition d’une image.
Enaer décale forme et couleur laissant paraitre une cadence de composition futuriste. Fidèle à un style urbain qui trouve son inspiration dans l’univers de la peinture classique, du graphisme et du graffiti, son geste conserve le mouvement du trait de construction et sa vitesse.

HEIN : l’ordonnée. Il immerge le spectateur dans des œuvres en volume, théâtres de la crise écologique et de notre utilisation abusive des ressources terrestres. En articulant ses compositions par diverses techniques plastiques, Hien montre que « rien ne se perd, tout se transforme ». Il met en évidence le rôle de la mise en scène et de la fiction pour révéler le réel, invitant le public à la remise en question.

Artiste plasticien multidisciplinaire, Hien se confronte aujourd’hui à de nombreuses techniques : résines, polyuréthane, peinture, impression 3D qui successivement donnent vie à ses mises en scènes.
Réchauffement climatique, pollution des mers, futur dystopique… Autant de sujets engagés illustrés avec un certain sarcasme dans ses « projections » du monde. Il incorpore systématiquement son personnage en combinaison modélisé puis imprimé en 3D et place ainsi l’humain au centre de sa narration.

OSE : la côte. Ancien pochoiriste, cet artiste réitère sa volonté de montrer de près ce que l’on ne voit pas de loin, en se tournant vers l’abstraction. Aplat de couleur, texture intermittente et vide apaisant, Ose dissèque les émotions. Ses peintures illustrent la solitude humaine dans une architecture hors du temps, léguant au spectateur une sensation de nostalgie, ballotté entre le trouble et le plaisir.

Attiré depuis toujours par l’écriture, Ose s’affranchit des codes classiques et invente une écriture instinctive qui lui est propre, où le geste se libère. Une certaine idée de la composition et du chaos règne dans son univers, un paradoxe qui l’habite et dont il se sert dans ses créations.
De grands aplats de couleur qui traduisent une certaine recherche de sérénité et de plénitude viennent se mêler à cette écriture primitive et spontanée, dictée par sa pulsion créatrice et affranchie de la contrainte.

PIERREVIVES —

Ce bâtiment signé par l’architecte Zaha Hadid, accueille les Archives départementales et la Médiathèque départementale. Il est aussi un lieu d’exposition dédié à la culture et aux sciences.
Chaque année les Archives départementales de l’Hérault collectent 700 mètres linéaires de nouveaux documents à conserver. 35 kilomètres linéaires d’archives sont ainsi préservés – de l’an 804 à nos jours – dans les meilleures conditions et accessibles au public, tout au long de l’année, directement ou par le biais de médiation culturelle et pédagogique.

Parallèlement, la Médiathèque départementale développe son réseau de lecture publique dans 235 bibliothèques et médiathèques implantées dans l’Hérault.

Le Domaine départemental de Pierresvives est également le lieu dédié à la transmission de la connaissance et des savoirs pour tous. Deux espaces en particulier permettent d’accueillir des événements d’envergure :
Une galerie d’exposition de 400 m2 pour les grandes expositions.Une équipe de médiateurs culturels fait ainsi vivre ce lieu, ainsi que le balcon au-dessus qui accueille de petites formes d’expositions.
Un amphithéâtre de 220 places qui accueille des conférences et des rencontres dans le cadre du projet scientifique, éducatif et culturel de Pierresvives mais aussi du cinéma, des concerts et spectacles intimistes.

PIERREVIVES

 907 avenue du Professeur Blayac 34000 Montpellier-pierresvives

Horaires d’ouverture
10h – 19h
Du Mardi au Samedi

Entrée Libre