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CULTURE

« POLY » LE NOUVEAU FILM DE NICOLAS VANIER

SORTIE EN SALLE LE 21 OCTOBRE 2020

Libre adaptation des romans cultes de Cécile Aubry, « POLY » réalisé par Nicolas Vanier (« Belle et Sébastien », « L’école buissonnière », « Donne-moi des ailes ») raconte l’amitié entre un enfant et un poney.

Le Synopsis : Cécile, 10 ans, déménage dans le Sud de la France avec sa mère, Louise. L’intégration avec les autres enfants du village n’est pas facile. Lorsqu’un cirque de passage s’installe à côté, Cécile découvre que Poly, le poney vedette, est maltraité. Elle décide de le protéger et d’organiser son évasion ! Poursuivis par Brancalou, l’inquiétant directeur du cirque, et le mystérieux Victor, Cécile et Poly s’embarquent dans une cavale pleine de rebondissements, un véritable voyage initiatique et une incroyable histoire d’amitié …

Avec François Cluzet, Julie Gayet, Élisa de Lambert, Patrick Timsit et Orian Castano.

Entretien avec Nicolas Vanier

Poly est-il le film des retrouvailles, avec l’univers de Cécile Aubry mais aussi avec François Cluzet avec qui vous aviez déjà travaillé sur L’école buissonnière ?

C’est une suite logique. J’avais déjà adapté l’une des œuvres de Cécile Aubry, Belle et Sébastien, qui avait bercé mon enfance et à qui j’avais voulu redonner vie. Et puis, j’étais heureux de retrouver François avec qui j’ai tissé des liens d’amitié. C’était une occasion de joindre l’utile à l’agréable.
Poly est une adaptation très libre du feuilleton de Cécile Aubry, Les aventures de Poly, diffusé en 1961… Comme je l’avais fait avec Belle et Sébastien, je me suis attaché à retrouver l’ADN de ce qui avait fait la force et le succès de la série télévisée, cette relation entre un enfant et un animal mais aussi l’univers du cirque ou encore le personnage de Brancalou, interprété par Patrick Timsit. Mais je pense qu’il fallait aussi s’en détacher pour réussir à la moderniser.

Et le jeune héros de la série devient donc aujourd’hui une petite fille, prénommée Cécile…
C’est évidemment un hommage à Cécile Aubry mais cette évolution a plusieurs raisons. Tout d’abord, j’avais déjà mis en scène un jeune garçon, Sébastien et je souhaitais explorer autre chose. Et puis, il faut savoir que l’essentiel des enfants qui fréquentent les poney-club sont des filles. Elles ont une relation particulière avec les chevaux en général.

Qu’est-ce qui vous pousse dans le choix des acteurs de vos films. Et pour parler de Poly, tout d’abord celui de Julie Gayet ?

Choisir un acteur, c’est toujours un mélange entre une intuition et ce que l’on connait de la personne, ce qu’elle est et ce qu’elle défend dans la vie même s’il doit avant tout correspondre au rôle. Il était évident que Julie pouvait parfaitement incarner une femme de cette époque. Mais l’essentiel reste quand même la rencontre. Je suis absolument incapable de faire un film avec un acteur pour qui je n’ai pas d’affection. Je parle beaucoup avec eux en amont du tournage, pas forcément uniquement du film, d’ailleurs. Il faut une certaine connivence pour que cela puisse fonctionner professionnellement. Avec Julie mais aussi Patrick et François, nous avons formé une magnifique petite bande…

Patrick Timsit campe un personnage haut en couleur, une “gueule” comme on dit…

Nous avons beaucoup travaillé et regardé des films avec Patrick pour composer ce personnage. Il fallait trouver cette gueule si particulière, ces costumes… Et effectivement, dès qu’il apparait à l’écran, son personnage s’impose. Patrick a cette gouaille qui correspond parfaitement à Brancalou dans le film.

Quant à François Cluzet, on le retrouve à l’opposé de son personnage de L’école buissonnière…

En effet, il incarne un châtelain dont on ne sait pas vraiment qui il est, ce qu’il fait ou ce qu’il pense. Et qui va s’ouvrir avec l’arrivée de Louise. Et comme d’habitude, il incarne Victor avec le brio qu’on lui connait.

Et une nouvelle fois, vous révélez de jeunes acteurs pleins de talent. Cette fois c’est Elisa de Lambert qui porte le film sur ses épaules dans le rôle de Cécile. Cela demande un long travail de casting pour trouver la perle rare ?

En effet, c’est à chaque fois un long processus. Nous avons reçu les candidatures et les essais vidéo de 2500 jeunes filles et nous en avons rencontré 250. Après, le mode de sélection se fait au fur et à mesure. Et Elisa s’est imposée car elle avait à la fois un vrai talent d’actrice mais aussi, même si on y pense moins souvent, la capacité de pouvoir supporter des conditions de tournage lourdes. Il faut que ces jeunes acteurs aient une certaine résistance. Je parle aussi beaucoup aux parents, la relation que l’on doit créer est importante.

EN SALLE LE 21 OCTOBRE 2020

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2020-10-12T10:50:34+02:006 octobre 20|CULTURE|
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